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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 16:51

"C'est effrayant de partager les pensées des serial killers. Dans le cas de Soldier, lors de son interrogatoire, il a commencé à me raconter un rêve et un cauchemar qui le tourmentaient. Je l’ai stoppé pour lui dépeindre la suite de son cauchemar. Il s’imaginait tomber d’une montagne et d’un barrage dans un profond ravin. Stupéfait, il a reconnu que j’avais visé juste."

 

Nickie Pistorius, profileuse

 

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Parmi les ouvrages consacrés au profileurs, le témoignage d'une criminologue sud africaine, Micki Pistorius, sur son métier, propos recueillis par Stéphane Bourgoin, journaliste et écrivain français spécialiste des tueurs en séries.


Le profilage criminel basé sur l'analyse comportementale est une méthode permettant à des enquêteurs de déterminer le profil psychologique d'un criminel après que des faits ont été commis. Il peut s'agir d'un criminel ou d'une victime (fugue, accidenté, etc.). Le profilage intervient lors d'une enquête policière après l'analyse des indices et du crime proprement dit .Le profilage criminel est né dans les années 1950 aux USA : le psychiatre James A. Brussel fut sollicité par les services de police pour les aider à résoudre une série d'attentats à la bombe qui frappèrent notamment les salles de cinéma de New York entre 1940 et 1956. C'est la précision du profil qu'il établit qui permit d'arrêter le criminel.

Un « profileur » est une personne chargée de réaliser une ébauche du type de portrait psychologique d'une personne recherchée. Les termes « profiler » ne se réfère cependant pas  à une véritable profession, mais a été inventé de toutes pièces et introduit par la télévision.  On parlera donc plutôt en milieu concerné d'« analyste comportemental », de psycho(logue)-criminologue. Les intéressés préfèrent même parfois se présenter simplement comme gendarme, en France, ou agent  " spéciaux" du FBI, aux États-Unis.

 

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En France c'est au sein de la Gendarmerie nationale qu' a été créée en 2001 une unité spécialisée, le  Département des Sciences du comportement (DSC), basé à Rosny-sous-Bois. Le DSC travaille sur une cinquantaine d'affaires par an au titre de trois activités : établissement de profil d'auteur de crime inconnu, assistance à conduite d'audition en garde à vue, analyse comparative de crimes pour rechercher une éventuelle sérialité.

 

 

Ce sont surtout les oeuvres de fiction qui véhicule l' image  moderne du "profiler". Adapté de romans policiers ou séries télévisé, l'image du "profiler" qui y  est présenté est souvent assez éloigné de la réalité. Parmi les oeuvres qui font date on peut citer :

  • Le Silence des agneaux : film américain de Jonathan Demme (1991) adapté d'un roman de Thomas Harris
  • Profiler : série télévisée américaine de Cynthia Saunders (1996-2000), avec Ally Walker dans le rôle de la profileuse Sam Waters.
  • Esprits criminels : série télévisée américaine mettant en scène des profileurs de différents domaines afin d'élucider les meurtres les plus complexes. Avec Mandy Patinkin et Thomas Gibson, série créée par Jeff Davis.
  • The Fall, serie Tv anglo-américaine, 2014, Gillian Anderson est une profileuse qui enquête  sur un tueur en série sévissant à Belfast, en Irlande du Nord.
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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 17:10

 

Une profileuse du FBI à l'enfance tourmentée et un criminel ambigu et subtil unissent leur force pour faire tomber les criminels les plus recherchés du monde. « The Blacklist » est une série TV qui  a tout d’un blockbuster.

 

"je peux seulement vous guider vers la vérité, je ne peux pas vous y faire croire."

 

Red Reddington, the Blacklist.


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On sent l’influence du Silence des agneaux  et d’Hannibal Lecter dans cette version TV du flic et du psychopathe. Mais c’est  l’acteur principal qui l’emporte par un jeu subtil et démoniaque et  rend la série au scenario parfois prévisible agréable  à regarder.

Raymond « Red » Reddington  (  joué par James Spader ) est un mercenaire traqué par le FBI depuis des lustres qui  se rend de son propre chef aux autorités de Washington. Il jure vouloir les aider à mettre la main sur les pires criminels recherchés –  criminels dont il fait partie. En échange de cette « liste noire », il exige de travailler avec une débutante, l’agent Elizabeth Keen. On se doute qu’en « aidant » le FBI, Reddington cache quelque chose… The Blacklist réussit habilement à faire de son méchant un personnage mystérieux, aux intentions troubles, mélange de monstre et de chic type ambigu.

Megan Boone, dans le rôle d’Elizabeth Keen,  est jeune  jolie et naïve mais son passé tourmenté la rend attachante. En revanche, on a du mal avec son mec, un très niais professeur des écoles…Pour le reste les scénaristes ne font pas dans la dentelle : fusillade, enlèvement, grands sentiments, mystères au kilo et rebondissement final…mais on y croit toujours. A la longue, on est devenu bon public pour les profileuses déprimées embrouillé par des serial killers retors, mais l’humour de reddington fait presque penser parfois  à une version high-tech de «  chapeau melon et bottes de cuir » ( pas pour rien le chapeau en clin d’œil) et ça fait plaisir aux maniaques de séries « vintage » au passage.

Indéniablement efficace, « Blacklist » vaut surtout par la performance d’acteur de james Spader, abonné aux rôles d’excentriques pervers depuis ses rôles marquants dans "sexe , mensonges et videos" ( palme d'or  à Cannes en 1989 ) et «  crash » de David Cronenberg. Pour son entrée dans le monde de la télévision, le rôle de Reddington lui va comme un gant. Vieilli, grossi, chauve, on pourrait le penser peu adapté  au rôle du héros. Que nenni. On reprendra aisément une 2eme saison de Blacklist pour en savoir plus sur le criminel héros en rouge et noir.

 

 


 

 

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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 10:48

 

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Pour les amateurs de paranormal, série unique : " le 6ème sens"( rien à voir avec le film du même nom ) est une série de 1972. Je viens de commencer à en revoir les épisodes, chacun de 50mns. Impressionnant...L'histoire ? Le Dr. Michael Rhodes ( Gary Collins), enseignant dans une fac américaine, mène en parallèle une carrière de parapsychologue grâce à ses capacités extrasensorielles. il consacre son temps libre à la résolution d'énigmes mêlant le crime au paranormal.

 

A l'époque de sa diffusion sur TF1 en 1975, enfant, j'avais vu quelques épisodes, le samedi après midi dans l'émission de Bernard Golay que je n'avais jamais oublié tant ils étaient effrayants mais remarquables sur le plan des scénarios et des sujets évoquant tous la télépathie et la parapsychologie, alors un sujet pas très en vogue... Et je ne les avais jamais revus depuis. Cette série mythique est enfin sortie en DVD ( et uniquement en France ! ) le 1er octobre 2014.

25 épisodes qui flanquent des frayeurs digne des plus grands films traitant du paranormal, même 40 ans plus tard. Et la qualité de l'écriture et la réalisation tiennent encore formidablement la route. Beaucoup de séries contemporaines lui doivent encore leur existence. Sans Le Sixième Sens, il n'y aurait jamais eu de X Files, Fringe, Dexter ou bien d'autres. Le générique de Billy Goldenberg ( 2eme saison ) est spectaculaire !

 

A noter :

La plupart des épisodes n'ont pas été doublés à l'exception de ceux qui ont un titre en français. Durant de nombreuses années, les copies n'ont pu être récupérées du fait de leur remontage (De 50 à 25 minutes) pour la série Night Gallery de Rod Serling. En effet, ces dernières fûrent intégrées lors de la vente en syndication afin d'arriver à un total de plus de 100 épisodes, la norme obligatoire pour la vente sur les réseaux locaux américains. Ce n'est qu'au début des années 2000 que l'intégralité des deux saisons fût diffusée dans son montage intégral sur la chaîne CHILLER.

La série a vu passer de nombreuses vedettes du petit et du grand écran. On citera parmi tant d'autres : Belinda Montgomery (L'homme de l'Atlantide), Jim McMullan (Mondwest la série), Leif Erickson (Le Grand Chaparral), John Saxon (Opération Dragon), Tisha Sterling (Un shérif à New York), Susan Howard (Dallas), Joseph Campanella (Mannix), William Shatner (Star Trek), Lee Majors (L'homme qui valait trois milliards), Stefanie Powers (Pour l'amour du risque), Jim Davis (Dallas), Bradford Dillman (Les évadés de la planète des singes).

 

 


 
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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 20:27

"Oh, quelle faute d'écrire de telles paroles - paroles d'une clarté de cristal, d'une fraîcheur de source jaillissant en ondes bouillonnantes, paroles qui scintillent, qui flamboient comme les diamants empoisonnés des Médicis ! Oh, la perfidie, la malédiction sans pardon d'une âme qui peut fasciner et paralyser l'humain par ces paroles  plus précieuses que joyaux, plus apaisantes que musique, plus effroyables que mort !"

 

Robert Chambers, le Roi en jaune.

 

 

 

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True Detective est une création de la chaîne HBO (à l'origine de ''Game of Thrones'' et de ''The Wire''). 

 

L'intrigue, très classique, se déroule en Louisiane, entre 1995 et 2012, et retrace l'enquête de deux inspecteurs de la Louisiana State Police, Rust Cohle et Martin Hart, chargés de résoudre le meurtre d'une jeune femme retrouvée morte dans les bayous, tatouée de dessins sataniques. Alors qu'ils ont quitté la police, ils sont contactés en 2012 par deux autres inspecteurs quand un meurtre similaire est commis.

Rien de cataclysmique dans ce 'pitch', si ce n'est le traitement de l'enquête  imaginé par le scénariste Nick Palozzato qui dynamite les codes et transforme ce numéro de flics duettistes en épopée shakespearienne : On se perd alors dans les bayous comme dans les méandres du genre humain.

 

D'un côté, Martin Hart (interprété par Woody Harrelson) est le flic père de famille alcoolique, mais aimé de tous ; et de l'autre Rust Cohle, le flic froid, solitaire, asocial mais perfectionniste (joué par Matthew McConaughey, récemment oscarisé). La particularité des épisodes de True Detective c’est ce montage regroupant trois périodes de la vie des deux détectives et de l’avancée de l’enquête.  Martin a une famille mais trompe sa femme, Rust, lui, a perdu sa fille et vie seul, ruminant une morisité métaphysique qui prend sa pleine puissance  à mesure que l'enquête progresse.
Car finalement, True Detective s’avère être bien plus qu’une série policière. C'est une plongée d'un réalisme morbide dans un monde en ruines. la Louisiane de l'après ouragan, l'Amérique de l'après 11 septembre. l'occident qui doute, l'Amérique dont le rêve s'est transformé en cauchemar. Comme le dit Cohle, l'humain est un animal qui a "muté" et  à pris conscience de sa condition mortelle. Là est l'origine du crime. Pour le reste, pour les réponses, il faudra sans doute attendre les saisons suivantes. Mais  àl'issue de la saison 1, on sait déjà l'essentiel. on ignore le bout de la route mais on sait que l'on y chemine avec les personnages et que de tout ceci, on n'en ressortira pas indemne.

 

 

 


 

 


  Mention spéciale pour la bande son  à  T-Bone Burnett. Grand artiste country-rock à qui l’on doit notamment les BO des films de Frères Coen et de Crazy Heart. Et bien sûr le regretté   Townes Van Zandt & le Texas   ( qui ressemble physiquement au personnage de Cohle)  et dont la musique hantée vient clore la fin de chaque épisode.

 

 


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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 10:45

" Do not take the last doughnut* ! "

 

Ne prenez pas le dernier donut ! 

 


...Quand je suis allée aux Etats-Unis pour la 1ère fois ( en 1992) ce beignet  à la forme étrange

(ronde avec un trou au milieu ) était encore peu connu en Europe. Le donut a été popularisé hors de l'Amérique du Nord par la série animée Les Simpson comme étant le péché mignon d'Homer Simpson. Depuis, toutes les séries américaines se doivent de faire un clin d'oeil à ce "morceau de culture" américaine qu'est devenu le Donut. Mais dont l'origine est historique, ainsi qu'en témoigne la photo ci-dessous datant des années 60. La marque Dunkin Donuts, une des plus célèbres ayant été fondée dans les années 40 par un certain William Rosenberg, originaire du  Massachussetts.

 

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Le 1er restaurant de Donuts et la plus célèbre marque de fabriquant, photographié ici à Quincy, dans le Massachussetts, dans les années 50.

 

Bones, Buffy the Vampire Slayer, Dexter, l'anti-superhéros ? , heroes, how i met your mother, , sex and the city, et tant d'autres séries TV ont donc leur héros mangeant ou offrant des Donuts. Le Donut est devenu une icône, mieux, osons le mot : Une madeleine de Proust. Mais...D'où vient le Donut ? Natural Born dreamer lève le voile sur l'histoire du Donuts !

 

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 Dexter au poste de police de Miami offre pour commencer la journée des Donuts  à ses collègues. C'est un rituel de la série :  le Donut est bien a " slice of life".

 

 

Un donut (transcription simplifiée du terme doughnut) ou beigne au Québec et au Nouveau-Brunswick, est une pâtisserie d'origine nord-américaine. Il vient directement de l'oliebol, pâtisserie traditionnelle néerlandaise importée aux États-Unis via la Nouvelle-Amsterdam. C'est un beignet sucré de forme torique, nappé de différentes saveurs. donuts2Parmi les saveurs les plus courantes, on trouve l'érable, le chocolat, la cannelle... Le donut le plus populaire reste le « glacé », la version nature et glacée au sucre fondu. Le boulanger peut farcir la pâte de confiture de fraises ou de raisin.

Les Québécois ont traditionnellement cuisiné les « beignes à l'ancienne » bien avant l'existence des restaurants spécialisés dans la production industrielle des donuts glacés et saturés de garniture. Le beigne de l'époque était simplement roulé (chaud) dans le sucre fin et dégusté avec un verre de lait ou un thé léger...

Le dimanche, le Donut est un petit déjeuner très apprécié et il s'invite  à tous les anniversaire parties. Alors...vous reprendrez bien un Donut ? ( A consommer avec modération !

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 17:00

  "Tonight's the night"

 

                                                                              Dexter

 

Dexter Morgan est un tueur-né. Malin comme un Sherlock Holmes du XXIème siècle et  plus violemment coupable que n'importe quel Jack l'eventreur, il affûte ses lames  à l'heure où l'on va dormir. "Brainy", indeed...Voici "Dex" la série dont le héros est le méchant, ainsi que le dit la publicité.

Six saisons au compteur depuis son lancement en 2007 sur la chaine américaine 'showtime', mais toujours un suspens  à couper au couteau ( logique) et des " twists" à damner un auteur de polar. Et cela, même si l'on concède quelques baisses de régime durant certaines saisons.






La force de la série "Dexter" réside évidemment dans le point de vue de la narration : un tueur en série raconte sa vie en voix -off, son insatiable besoin de tuer, de façon rituelle. Il se confie à nous, seuls témoins de ses crimes. Dès les premières images, la moiteur et le soleil de Miami, la musique cubaine, fournissent le décor paradoxal du sombre drame de la vie de Dexter; épisode par épisode on découvre comment un homme peut basculer dans une double vie telle que celle-ci et continuer à vivre normalement... Attention, âme sensible s'abstenir tant à cause des crimes commis par Dexter, que par les scènes évoquant l'origine de son mal, que par les crimes commis par ses victimes, vu que Dexter ne tue..."que les méchants"....une affolante vision du monde !

 

Alors pourquoi s'infliger cela me direz-vous ?

La profondeur de l'écriture, une ambiance musicale travaillée en finesse et un casting impeccable (ceux qui ont aimé "Six feet under" retrouveront avec bonheur l'un des frères Fisher, l'acteur Michael C.Hall ) où tous les rôles sont mis en valeur, les histoires au scénarios élaborés, et bien entendu Miami Beach et l'Art déco . La ville du crime et du plaisir. De quoi rêver de duels au soleil.


Donc une série hors-norme, intelligente, qui bouscule et qui malgré le cœur du sujet n'est pas un réquisitoire pour la peine de mort. Ce n'est pas non plus un simple "journal de serial Killer" . Cette série (qui est une adaptation de plusieurs livres à succès de Jeff Lindsay) nous montre comment le mal engendre le mal. On saisit aussi toute l'importance et l'utilité d'un système judiciaire qui fonctionne bien pour éviter la loi de la jungle, fut-elle incarnée par le séduisant Dexter Morgan...

 

 

 La saison 6 vient de se terminer. Riche de promesses, elle augure d'une saison 7 qui pourrait bien voir Dexter dévoiler son secret au grand jour... : En effet, dans la saison 6, la soeur adoptive de Dexter, Debra Morgan, découvre que son frère est un tueur en série.

 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 21:25

Série télévisée américaine diffusée depuis 2006 sur TF1. La série met en scène le département des sciences du comportement (BAU, Behavior Analysis Unit en version originale), situé à Quantico en Virginie, une division du FBI ( bureau fédéral d'investigation ) , menée par l'agent Aaron Hotchner. C'est une équipe de profileurs ( policiers spécialement formés afin d'établir le " profil' des tueurs en série, c'est à dire la méthode selon laquelle ils élaborent leurs crimes ), amenée à se déplacer dans l'ensemble des Etats-Unis (et parfois ailleurs - au Mexique par exemple), chargée d'enquêter localement sur les criminels et les tueurs en série. Chacun de ses agents a sa specialité et sa personnalité ce qui les rendent complémentaires.


.

Mes 2 agents spéciaux préférés sont :

L'agent Spécial du FBI BAU Dr. Spencer Reid Interprété par Matthew Gray Gubler, le Docteur Reid est un génie, ayant obtenu le bac à l'âge de 12 ans et possède  à 27 ans plusieurs doctorats. Dans son enfance, son père l'a quitté lui et sa mère, n'étant plus capable de gérer la schizophrénie paranoiaque de la mère de Reid. Reid a grandi en apprenant tout ce qu'il pouvait des livres, avec une mère qui lui faisait souvent la lecture. Mais sa mère est atteinte d'une grave maladie mentale. Reid est également inquiet par le fait que la maladie de sa mère peut être héréditaire. Il a dit une fois à Morgan "Je sais ce que c'est d'avoir peur de son propre esprit".

L'agent Spécial du FBI BAU Penelope Garcia Interprétée par Kristen Vangsness. Penelope est l'agent surdouée en informatique. Du moment qu'il faut passer par un ordinateur pour obtenir des informations, elle les a. Elle entretient une relation amicale bien particulière avec Morgan. Elle a fait des études de médecine. Dans la saison 3 qui porte son prénom en version originale, on apprend que ses parents étaient hippies et qu'ils sont morts dans un accident de voiture (alcool au volant) quand elle avait 18 ans.

générique de la série :



ce que j'ai aimé ( si on veut ) :

J'ai vu 4 saisons d'esprits criminels - une 5ème est déjà sortie aux USA -  et je continue d'aimer l'inventivité des scénarios qui font vraiment - mais alors  vraiment - peur... Et qui me font autant rire en même temps...j'explique :  Je me demande comment il est possible de croire un instant qu'il y  AUTANT de serial killers aux USA. je veux dire qu'ils existent mais pas au point d'avoir  à en attraper un toutes les semaines !  C'est vraiment, hélas une série qui illustre la paranoia ambiante des Etats-Unis depuis le 11 Septembre. Et qui a été inaugurée ( si je puis dire ) par la première série policière du genre : les Experts. l'idée d'une équipe soudée qui résoud des meurtres, oui, on y croit, mais  à ce point là, des fois...non !
Enfin, le truc bien c'est que chaque épisode est ponctué , au début comme  à la fin de citations littéraires.
Alors on s'instruit en même temps..! Mais give me back the good old time of Charles Ingalls. On était tout de même loin des serial killers, encore que Mme Olson m'a toujours donné l'imrpession d'être une céréales killeuses. Et ce qu'elle vendait dans son épicerie, qui dit que ce n'était pas des OGM, huuum ?
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 00:59

 






 On peut penser que The mentalist, n’est rien de plus qu’une nouvelle série policière qui suit un schéma de construction déjà largement éprouvé, pour ne pas dire usé jusqu’à la trame : un type doté de capacités intellectuelles hors du commun est employé par une agence gouvernementale afin d’aider à la résolution de crimes violents.

On a déjà vu cela avec Medium, criminal minds ou Numbers. The Mentalist se distingue de ses  devancières par un ton légèrement plus humoristique et par un personnage central, Patrick Jane, dont le regard inquisiteur et la brutale franchise font beaucoup pour l’intérêt de l’histoire.

Patrick Jane, auquel l'acteur australien Simon Baker donne ses traits, est consultant pour le California Bureau of Investigation. Il s’agit pour lui d’une seconde carrière après avoir été une de ces bêtes de foire comme la télévision américaine aime en produire pour exploiter la naïveté et la crédulité des ménagères de moins de cinquante ans. L’existence de Jane a basculé le jour où sa famille a été sauvagement assassinée par un tueur en série baptisé Red John. Rien là de très original, le traumatisme sert de ligne de fracture et ressuscite l’antique combat entre le Bien et le Mal, à l’échelle d’une vie. Jane vit dans l’obsession, sinon de se faire vengeance du moins d’obtenir justice, tandis que le meurtrier prend un malin plaisir à narguer sa victime, ayant trouvé un adversaire à la mesure de son intelligence et de sa folie meurtrière.

Jane n’est pas un médium, mais son sens de l’observation de chaque détail, auxquels le commun des mortels ne prendait pas garde, et sa capacité à les analyser lui donnent un pouvoir étonnant : il est à même de lire les gens comme autant de livres ouverts et de deviner leurs caractères, leurs peurs, leurs travers et leur propension à faire le mal. Avec une efficacité étonnante, il réussit à imaginer ce que les autres pensent, ce qu’ils cachent dans leur conscience.

Finalement je revois mon jugement qui sur les 1ers épisodes de la saison n'était pas 'très ' positif..., la personnalité du mentalist est interessante, et la question soulevée par la série sur les pouvoirs para normaux et l'escroquerie que cela représente, surtout aux USA, n'est pas si anodine que cela. La place de l'irrationnel dns notre vie, tout ça...

Ah, il y  a  le clin d'oeil  à columbo qui a été souligné ici et là dans les média, c'est que si Columbo se déplaçait dans une peugeot 403, le 'mentalist' lui conduit un DS citroen.




 Sur le coup quand j'ai vu cela j'étais  morte de rire !  je sais que la DS est chez les américains une obsession quand ils pensent voiture française. Pourquoi ? parce que celle ci ont des allures de grenouille, donc il visualise un français, immédiatemment !
Non pas que le mentalist soit supposé etre un français, mais c'est un excentrique, donc au royaume des gros 4x4 automatique, il conduit une voiture  à boite manuelle avec des vitres qu'il faut relever  à la main et une commande de fermeture des portières ni autiomatique ni centralisé.
La classe 'années 70'...La question est : comment arrive -t-il  à entretenir et  à trouver les pièces d'une telle voiture aux USA ?? la question pouvait etre soulevée pour columbo et sa 403 aussi, alors une DS, qui ne se fabrique plus depuis 30 ans ? mais les ricains sont persuadés que tous les français roulent encore en DS !  Comme le général de gaulle. Misère.

Bon, et si finalement j'étais aussi " mentalist" ? ce serait cool !

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 18:26

Bill-True-Blood-saison2.jpg


Si vous pensez que "vampires" rime avec TWILIGHT, je vous le dis tout de suite, passez votre chemin. Ici,  on parle cul et sang, pas fleur bleue et rose bonbon... True Blood, c'est un cocktail explosif, un remix cocaïné de Twin Peaks à la sauce sudiste et d'entretien avec un vampire, le célèbre roman d'Anne Rice adapté au cinéma avec Tom Cruise et antonio Banderas. Eh bien ici, voilà on est dans ce même genre d'atmosphère, sauf que c'est le 21ème siècle et que l'intégration des vapires se posent aussi cruement que celles des Noirs américains au 20ème siècle. Le "true blood" est un sang de synthèse qui permet en principe aux vampires de ne plus avoir  à boire le sang humain et donc de vivre en parfaite intelligence avec notre espèce, mais...la nature des vampires restent sombre  à l'image de la nuit qui les enveloppe, donc certains ne parviennent pas  à réprimer leurs instincts, surtout quand autour d'eux, il y a les spectres de la guerre de Seccession, les bayous & leurs alligators, le vaudou, le Ku Klux Klan et l'intégrisme religieux... bref, si vous aimez l'étrange, et si le sexe  à haute dose evoqué parfois de façon quelque peu gouailleuse et grand guignolesque ne vous rebute pas, laissez-vous tenter par un petit apéritif  à base de true blood. Mais attention,  les vampires sont avant tout des morts, donc  à les cotoyer, on frôle aussi la faucheuse...

en guise d'apéritif , la bande annonce, chaude et parfaite. A l'image de la série....Régalez-vous !



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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 14:24

...en faux preacher dns la petite maison dans la prairie, le Grand chanteur Johnny Cash fait aussi bien que Robert Mitchum dans " la nuit du chasseur" ( sic, oui, enfin ...presque , hein, le chef op' n'est pas le même que dans le génialissime film en N&B ). Classe jusqu'au bout de l'habit . Rien que pour cela, la guimauverie de la petite maison n'est pas  à jeter dans la poubelle : rappelons qu' à cette époque, peu ou prou, Cash est junkie, shooté grave, et il fait un role extraordinaire de composition dans cette niaiserie. Bravo Cash !  RIP.

ceci n'est qu'un extrait mais l"intégralité de l'épisode peut-être vu sur you tube.

 

tout  à fait le style de la série, non ?

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L'american In Me

  • Natural born dreamer
  • culture nord-américaine

Roman BLEU ELDORADO

      Découvrez l'Amérique mythique via le ROMAN  de l'auteur de ce Blog:


                                             BLEU ELDORADO

                                                    Grand prix du Roman d'Evasion

                                                        par Laurence Fontaine

                                                        aux Editions les Nouveaux Auteurs

                                                       

                                                            Fontaine--3D---Copie-copie-1.jpg

 

                          En vente en librairie, grandes surfaces et sur internet 

                                                                                                                 prix public : 15 euros 95

                           disponible sur  www.FNAC.COM :   link

                                    ou  www.AMAZON.fr : link

 

 

 Un road movie musical au coeur d'une Amérique de légende. Pour lire le résumé, un extrait : Bleu Eldorado - Grand Prix du Roman d'évasion

Besoin d'Eire ?

ce blog vous a plu ? voyez aussi

mon autre blog, sur l'Irlande :

http://follow-your-dream.over-blog.com/

 

 

 

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